Le séjour touche à sa fin. En six semaines, nous avons pu découvrir différents aspects de la société malienne et apprécier la richesse humaine de ce pays. Les yeux des bébés qui s'écarquillent à la vue des toubabous, les silhouettes colorées des femmes lavant leur linge dans le Niger, les marchands de meubles à ciel ouvert, les rires omniprésents, de jeunes garçons alignés, assis sur leurs charettes... Nous en reviendrons changés
Dès que nous sommes arrivés à Ségou samedi après-midi, nous avons senti un grand changement par rapport à Bamako : pas un seul taxi en vue, beaucoup moins de monde dans les rues, d'agitation, de marchands ambulants... La ville étant plus petite, nous avons pu effectuer la majorité de nos déplacements à pied, ce qui nous a permis, outre de savourer les joies de la marche, de mieux découvrir Ségou et ses habitants, qui sont particulièrement accueillants. Il est donc très agréable de discuter avec eux
En guère plus de trois semaines à Bamako, nous avons réussi à bien nous habituer à la vie malienne : négociations des taxis, trajets en sotrama, slaloms pour éviter les flaques et la boue le jour, ce qui se révèle être nettement plus hasardeux la nuit, anti-moustiques en fin d'après-midi... Nous commençons à maîtriser l'organisation de la ville, nous arrivons à nous repérer de mieux en mieux, et nous guidons même les taxis
"Mesdames, Messieurs, nous allons bientôt atterrir à l'aéroport international de Bamako. Il est minuit et demi heure locale, la température extérieure est de 25 degrés." A peine descendus de l'avion, nous sommes frappés par la chaleur moite environnante. Nous suivons la foule jusqu'au terminal pour faire vérifier nos papiers. Au bout d'une heure, nous passons enfin la première barrière et partons à la recherche des bagages